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Credentials

Cedar McMechan RN, BSN

Anne Bruce, RN, PhD

Rosanne Beuthin RN, PhD

Abstract

The recent introduction of medical assistance in dying (MAiD) has significant implications for healthcare workers, nurse educators, and society at large. Nursing students are being asked to participate directly or indirectly with a medically assisted death. Little is known about nursing students’ experiences with or attitudes toward MAiD in Canada.The purpose of this study was to explore the experiences of fourth-year nursing students in caring for patients who choose MAiD. The aim was to understand students’ perceptions of their educational preparation regarding MAiD and identify potential gaps in existing knowledge and skills. A qualitative design and thematic analysis were used. Nine senior nursing students were interviewed using semi-structured questions. Themes and corresponding sub-themes were inductively developed and include: (1) role confusion (where do student nurses fit? and fear of saying the wrong thing); (2) honouring patient autonomy (nurse as advocate-- not judge, and MAiD as ‘normal’ nursing); (3) professional tensions (entangled emotions and intellect, and surfacing hidden values); (4) students’ recommendations for education. Nursing students report support and interest in having opportunities to participate in MAiD. Nevertheless, they feel ill-equipped and perceive nurses are also unclear about their roles and responsibilities in the provision of MAiD.

Résumé

L’implantation récente de l’aide médicale à mourir a eu des répercussions de taille sur les travailleurs du domaine de la santé, les infirmières enseignantes et la société en général. Il est attendu que les étudiantes en sciences infirmières participent, directement ou indirectement, au processus d’aide médicale à mourir. Très peu est connu des expériences et des attitudes des étudiantes en sciences infirmières au Canada à ce sujet. Cette étude avait pour but d’explorer les expériences d’étudiantes en sciences infirmières de quatrième année qui ont prodigué des soins à des patients qui ont opté pour l’aide médicale à mourir.. L’objectif était de comprendre la perception des étudiantes quant à leur formation en préparation à l’aide médicale à mourir et d’identifier les lacunes potentielles dans les connaissances existantes et les habiletés. Un devis qualitatif et une analyse thématique ont été utilisés. Neuf étudiantes en sciences infirmières furent interviewées à l’aide de questions semi-structurées. Des thèmes et des sous-thèmes ont été développés de manière inductive et concernent : (1) la confusion des rôles (l’incertitude par rapport à la place des étudiantes en sciences infirmières, la peur de dire la mauvaise chose); (2) le respect de l’autonomie du patient (l’infirmière en tant que défenseure, non en tant que juge; l’aide médicale à mourir à titre de soin infirmier « normal »); (3) les tensions professionnelles (émotions et intellect intriqués, émergence de valeurs cachées); et (4) les recommandations des étudiantes pour la formation. Les étudiantes en sciences infirmières déclarent leur soutien et leur intérêt à participer à l’aide médicale à mourir. Cependant, elles se sentent mal préparées et elles perçoivent que les infirmières ne sont pas au clair avec leurs rôles et responsabilités en cette matière.

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