« Si je suis malade, que le bon Dieu me sauve d’être soigné par l’infirmière idéale décrite par le rapport » : le débat sur une norme internationale pour la formation en sciences infirmières, 1917-1925
DOI :
https://doi.org/10.17483/2368-6669.1214Résumé
Les difficultés contemporaines en formation infirmière, incluant les débats sur la juridiction pour l’approbation des programmes, la formation basée sur les compétences et les programmes d’études sont au cœur des conversations des infirmières chef de file. Les discussions sur ces sujets, qui traversent les frontières, ont eu lieu entre 1917 et 1925, lorsque les infirmières américaines de renommée ont voulu étendre leur influence sur la formation infirmière à travers le monde. Elisabeth Crowel, une infirmière américaine œuvrant en France avec la Commission pour la prévention de la tuberculose en France (CPTF) de la Fondation Rockefeller (FR), a travaillé en 1917 pour améliorer la formation des infirmières dans ce pays. Cependant, des changements similaires apportés à la formation des infirmières par des chefs de file américaines qui travaillaient aux États-Unis pendant cette même période ont causé un conflit sur la « bonne » façon d’améliorer cette formation partout dans le monde. Cet article étudie les changements apportés à la formation des infirmières au début du 20e siècle et explore le conflit et les tensions qui existaient par rapport à l’établissement d’une norme unique internationale pour la formation en sciences infirmières.
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© Jaime Lapeyre (Author) 2020

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