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Abstract

This paper is a report of a photovoice study of rural nursing preceptorship experiences in Western Canada. Background: Rural preceptorship placements are a vital means of recruiting new nurses to rural settings. Contextual knowledge is essential for students undertaking such preceptorships, as well as for educators, and researchers. It is widely known that rural nurses and their clients share a culture of self-reliance, adaptability and flexible professional boundaries, but the role of preceptors in conveying this culture to students warrants deeper exploration. Methods: Four nursing students and their four rural preceptors (nurse educators) took part in an eighteen month photovoice study, facilitated by the researchers, between 2009 and 2010. Coding of the data and collaborative thematic analysis with the participants yielded a number of conceptual categories, which formed the basis of a photographic narrative of rural nursing preceptorship. Findings: Nursing students learn to manage the competing scripts of policy and community ethos during rural preceptorships. Rural nurses track between professional and personal roles both on and off the job. Familiarity with clients as neighbours, friends and family can lend added personal significance to caregiving, but it can also lead to stress and role dissonance. As community members, rural nurses take part in a tacit economy of reciprocal giving. Conclusion: Rural nurse preceptors teach students that flexible boundaries and reciprocity are aspects of a community code underpinning rural clinical practice. This code, and the social capital it represents, should be factored into nursing curricula as an essential component of rural community wellness.

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Résumé

Le présent article rapporte les résultats d’une étude Photovoice sur des expériences de préceptorat en sciences infirmières en région rurale dans l'Ouest canadien. Contexte : Les stages avec un précepteur en milieu rural constituent une méthode primordiale de recrutement de nouvelles infirmières dans les milieux ruraux. Une connaissance du contexte s'avère essentielle pour les étudiantes qui entreprennent de telles expériences comme préceptées, ainsi que pour les formateurs et les chercheurs. Il est bien connu que les infirmières en milieu rural et leurs clients partagent une culture d'autonomie, d'adaptabilité et de souplesse quant aux limites professionnelles, mais le rôle des précepteurs dans la transmission de cette culture aux étudiantes nécessite une étude plus approfondie. Méthodes : Quatre étudiantes en sciences infirmières et leurs quatre précepteurs ruraux (formateurs en sciences infirmières) ont pris part à une étude Photovoice de dix-huit mois, menée par les chercheurs, entre 2009 et 2010. Le codage des données et l'analyse thématique collaborative avec les participantes ont permis de générer des catégories conceptuelles qui constituent la base du récit photographique du préceptorat en sciences infirmières en région rurale. Résultats : Les étudiantes en sciences infirmières apprennent à gérer des situations conflictuelles d'éthos politique et communautaire pendant les stages en région rurale. Les infirmières en régions rurales jouent un rôle tantôt professionnel, tantôt personnel, qu'elles soient au travail ou non. La familiarité avec les clients qui sont des voisins, des amis et des membres de la famille peut ajouter une signification personnelle accrue aux soins, mais peut aussi entraîner un stress et une dissonance de rôles. En tant que membres de la collectivité, les infirmières en région rurale prennent part à une économie implicite d'aide mutuelle. Conclusion : Les précepteurs en sciences infirmières dans les régions rurales enseignent aux étudiantes que des limites souples et la réciprocité sont des aspects du code communautaire qui sous-tend la pratique clinique en milieu rural. Ce code, et le capital social qu'il représente, doit être pris en compte dans le programme de sciences infirmières en tant qu'élément essentiel du bien-être des collectivités rurales.

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